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RP-CFI : bénévolat, qualité, professionnalisme

Le RP-CFI est géré par une association, QualiPro-CFI, dont les adhérents sont les CFI eux-mêmes et leurs partenaires. Au-delà du fonctionnement des instances associatives, par nature bénévole, le process de qualification des consultants-formateurs indépendants est également assuré de façon bénévole. Cela remet-il en cause la légitimité et la crédibilité du label qualité RP-CFI ? Le Ministère du travail, via le CNEFOP, a apporté un premier élément de réponse en inscrivant le RP-CFI sur la liste des labels et certifications Qualité. La question mérite cependant d’être approfondie.

Bénévolat n’est pas amateurisme

Ce qui est gratuit n’a pas de valeur, dit-on. Mais qu’en est-il de ce qui est donné ? Et de quelle(s) valeur(s) parlent-on ?
Etre bénévole consiste précisément à donner de son temps et à mettre sa compétence à disposition d’un projet collectif sans retour financier.

Rappelons que le bénévolat est l’un des trois piliers de la loi 1901 avec la Liberté d’association et le caractère volontaire de l’adhésion. Il y a lieu néanmoins de distinguer, dans une association, deux formes de bénévolat, qui ne s’évaluent pas de la même façon.

  • Les missions d’administration de l’Association, d’une part, sont par nature juridique bénévoles et s’attachent à la réalisation du projet collectif, objet de l’Association. Elles n’ont pas de traduction financière, et leur valorisation se mesure à l’aune de l’impact sociétal et/ou de l’investissement citoyen qu’elles génèrent. Les administrateurs sont élus par l’assemblée générale au regard de leur engagement.
  • Des missions techniques d’autre part. Dans ce cas, le bénévolat est valorisable au bilan, à hauteur de la somme qu’il aurait fallu débourser pour rémunérer des salariés en lieu et place des bénévoles. C’est comme si, en quelque sorte, les bénévoles « techniques » subventionnaient le projet de l’association. Ils sont sollicités au regard de leurs compétences et de leur expérience dans le cadre d’une fiche de mission qui les engage.

C’est le choix fait à ce jour par Qualipro-CFI où toutes les missions liées au process de qualification et de contrôle sont assurées de façon bénévole : gestion administrative des dossiers, instructeurs, membres de la Commission de Qualification, du Conseil Scientifique. Si l’Assemblée Générale des adhérents a un droit de regard sur leur nomination, ce sont les instances internes qui les désignent sur leur profil.

Mais quels que soient leur rôle et leur place, tous les acteurs bénévoles en charge du RP-CFI se fédèrent autour du même projet – « attester de la qualification professionnelle des consultants-formateurs indépendants » – et des valeurs qui le structurent – indépendance, impartialité, démocratie.

Bénévolat n’est pas dumping

Il découle de ce mode de gouvernance que le RP-CFI n’est pas en situation concurrentielle pour au moins deux raisons :

  • Le RP-CFI est le seul label qualité adossé au référentiel-métier du CFI qu’il qualifie dans ses trois dimensions de consultant, de formateur et d’entrepreneur individuel.
  • L’association QualiPro-CFI qui le gère n’est pas tenue, au-delà de quelques frais de structure, à des objectifs de chiffre d’affaire.

Ainsi, la pérennité du RP-CFI n’est pas soumise aux aléas du Marché, et ne dépend pas du nombre de qualifiés enregistrés. C’est uniquement la professionnalité des candidats qui oriente les décisions de la Commission de Qualification, et le professionnalisme des qualifiés inscrits au Répertoire qui fonde la crédibilité du RP-CFI.

Bénévolat et transparence :  garants d’indépendance

Parce que les critères qui fondent l’inscription au RP-CFI sont exclusivement qualitatifs et ne sont pas soumis aux contraintes d’une entreprise commerciale, parce que les procédures, le nom des intervenants et la liste des qualifiés sont publics, le Répertoire Professionnel des Consultants-formateurs indépendants a vocation à devenir la référence qualité tant pour les professionnels que pour leurs clients.

Au vu du nombre de dossiers de candidature qui nous sont soumis,
nos consœurs et confrères ne s’y sont pas trompés.

Rédacteur : Lionel Soubeyran

7 mars 2017



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